
Depuis 2011 et le début de la révolution syrienne, des centaines de Français sont partis mener le djihad dans la zone irako-syrienne. En janvier 2015, avec les attentats de l’Hyper-Cacher et de Charlie Hebdo, le pays a découvert que le fanatisme religieux pouvait le frapper directement, par la main de ses propres citoyens.
Face à des individus et des groupes « radicalisés », les pouvoirs publics semblent déroutés. Faut-il tenter de « déradicaliser » ces personnes, et si oui, comment ? Des centres de prise en charge ont vu le jour, un comité interministériel a été mis en place, ainsi que des tentatives de contre-propagande sur les réseaux. Dans les prisons, on expérimente des dispositifs, les uns après les autres. Dans les écoles, la « boîte à outils » fournie aux enseignants paraît un peu dérisoire.
Nous avons tourné le regard vers chaque lieu potentiel de « désembrigadement » et interrogé des experts pour tenter de mieux saisir les enjeux de la « dérad' ».